Archives de catégorie : Journée à la ferme

Récolte des oignons – OCTOBRE 2021

L’Automne et le retour de la pluie nous ont accordé encore un peu de répit ce samedi 2 octobre, et il fallait donc en profiter pour récolter un maximum d’oignons et les mettre au séchage sous les serres.

Quelques images de cette bien agréable journée, entre soleil et pluie fine, entre passage de nuée d’étourneaux au dessus de nos têtes et de chats câlins entre nos jambes.

Avis aux amateurs, il reste encore des planches d’oignons et des courges à mettre à l’abri !

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PS ; Les premières poires sont tombées de l’arbre et elles sont délicieuses… Je répète… les premières poires sont tombées de l’arbre et elles sont délicieuses…

Plantation d’arbres à Saint-Augustin

C’est désormais un tilleul qui accueillera les visiteurs sur la parcelle de Saint-Augustin. Poiriers, cerisiers, pommiers, pruniers vont également changer le paysage du champs de notre Amap dès cet été. Difficile à croire, mais oui, les menus arbustes et frêles arbrisseaux que nous avons plantés ce samedi 7 décembre devraient donner des fruits dès l’année prochaine ! C’est ce que nous a assuré Pascal, pépiniériste qui a apporté à Marc, Lucile et Boris une vingtaine d’espèces d’arbres répartis entre les serres et les planches de légumes.

Pour la plantation, c’est assez simple : on taille les racines trop biscornues, deux pelletées de compost, un tuteur et on rebouche le trou qui accueille le futur arbre fruitier. Attention à l’orientation des arbres greffés, tout de même : c’est le côté mort du tronc qui a subi la greffe qui devra recevoir le vent dominant (pas toujours évident à comprendre).

Comme toujours, la variété est à l’honneur. En plus des incontournables Reinettes, mirabelles et poires Williams, nous pourrons déguster ces prochaines années des variétés de fruits moins connues pour certains d’entre nous : comme les kiwai, sorte de kiwis originaires de Sibérie, et bourrés de vitamine C. Au programme également, des prunes de Coulommiers, des cerises bigarreau blanches et pourquoi pas des nèfles si le néflier ne se plaint pas trop du froid ? On annonce aussi des pêches, des abricots, des groseilles, du cassis et des kiwis. Une raison de plus pour venir aux chantiers d’été !

En plus de nous procurer des fruits, les arbres plantés ce week-end égayeront le paysage de la parcelle et permettront d’atténuer un peu l’humidité de certaines parties du champs. Un saule pleureur -gros consommateur d’eau- devrait prochainement prendre racine dans la terre de Saint-Augustin.

– écrit par Raphaël –

Plantation d’un poirier
Plantation d’un cerisier

Chantier patates 2019 – 1er round

Le soleil était au rendez-vous pour cette première journée de récolte de pommes de terre à Saint Augustin, accompagné d’une brise légère bien agréable, le tout dans une atmosphère toujours estivale et conviviale.

La vingtaine d’amapien(ne)s d’Ivry/Seine et du Kremlin-Bicêtre qui y ont participé ont ainsi pris de belles couleurs, et pas mal de poussière aussi !

Car il a fallu retourner la terre sèche de la parcelle pour faire remonter ces précieux tubercules qui ont aussitôt été ramassés, rassemblés dans des palox et stockés dans les frigos. Un peu plus de la moitié de la parcelle a ainsi été passée au crible !

La bonne nouvelle, c’est que la récolte s’annonce très bonne cette année ; plus de 4 tonnes de patates ramassés en une journée (contre seulement 1,8 tonnes l’année précédente) !

L’autre bonne nouvelle, c’est qu’il va falloir poursuivre la récolte le 28 septembre, car il en reste sans doute encore autant dans le reste de la parcelle !  Avis aux amateurs de purée, de frites et de journées au grand air, Marc et Lucille comptent sur vous.

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Première journée de récolte de pommes de terre – 2018

 

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Une vingtaine d’amapiens et amapiennes se sont mobilisés samedi 22 septembre 2018 pour une première journée de récolte annuelle de pommes de terre (ditta, agria et rubis).

D’abord, petit briefing de Marc autour d’un café-croissants. Les pommes de terres se trouvent sur une nouvelle parcelle spécialement mise à disposition.

Avant de commencer, une étape indispensable : on retourne la terre avec le tracteur. Une machine accrochée au tracteur retourne la terre qui passe sur un tamis et recrache le tout, ce qui fait apparaître lesdites patates.

Le soleil de la matinée réchauffe les cœurs et les corps. On tombe les pulls et les chemises. Hélène arbore un magnifique t-shirt customisé pour l’occasion avec le message suivant : « On est chaud patate ! »

Sur le bord du champ, quelques pousses de chanvre passent à la moulinette de la tondeuse du paysan voisin, délivrant ainsi un délicieux parfum qui n’aura pas échappé aux connaisseurs.

Sous les doigts agiles de amapiens, des pommes de terres de calibres très variables se révèlent. Tous comme quelques petits insectes joliment parés de rayures blanches : il s’agit des redoutables doryphores, heureusement très peu nombreux.

Une première caisse palette se remplit de patates. L’occasion pour les enfants de prendre un délicieux bain de patates, et même des douches de patates. Difficile de les faire descendre, malgré la menace de les réduire en hachis parmentier…

A 13h, pause déjeuner : un gâteau au chocolat et aux châtaignes remporte un franc succès. On repart gaiement sur la parcelle, mais le temps se gâte. Une pluie fine mais heureusement éphémère vient rafraichir l’air. On a tout de même pu sortir également les pommes de terre Rubis, souvent de très belle taille et qui, sous leur fine pellicule de terre sont vraiment couleur rubis, je confirme !

Au total : 1,8 tonne de patate ont été sorties de terre. Pas mal pour une première culture de ce type sur une parcelle non irriguée et qui a reçu très peu de pluie ces derniers mois. Mais il reste encore 4 planches de culture à travailler. Donc la participation d’autres amapiens le 29 septembre sera la bienvenue pour filer un coup de main à Marc ! On encourage ceux qui ne sont pas encore allés sur la parcelle à profiter de l’air pur et de la bonne humeur !

Soirée camping à Saint-Augustin

Tout a commencé par un bel orage pour saluer notre arrivée.

Heureusement, le comité d’accueil (Marc, Christian et Boris) était présent pour partager un verre en attendant que ça passe ! Dès la première éclaircie, ni une ni deux, on s’active : atelier montage de tente pour nous tandis que Christian lance le feu avec un peu de bois sec et que les crapauds croassent. Chauffe! Chauffe! Et évidemment, opération spéciale remise en état des barnums, envolés et entrelacés dans les arbres.

Tout est prêt, place à de joyeuses discussions en attendant que le pain trempé sèche doucement au feu de bois et vienne sublimer un camembert coulant à souhait et un pesto maison à tomber par terre (Christian, on attend ta recette) !

22h30, la nature se tait et tous nos espoirs d’apercevoir l’éclipse sont douchés – et nous aussi par la même occasion – par un 2nd orage. Malgré un placement astucieux d’un des barnums pour protéger notre lieu de bivouac, on se retrouve chacun à un coin pour éviter que le barnum ne s’envole. Tous au piquet ! La petite accalmie nous a permis de finir notre repas avant d’essuyer un ultime orage, empêchant définitivement les barnums de tenir debout.

1h du matin, l’heure pour nous d’aller nous coucher mais avant petit spectacle, nous observons la lune soudain éclipsée… par un nuage!

Après une nuit paisible, réveil sous le soleil avec livraison de viennoiseries par Marc et Séverine avant l’arrivée d’autres amapiens et le démarrage du désherbage des carottes.

Les nostalgiques de 98 diraient sans doute « et 1 et 2 et 3 o-rages! » pour nous ç’aura surtout été une très belle soirée, intime, drôle et agréable. Nous vous conseillons de tenter l’aventure avec nous la prochaine fois!

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Hélène P.

Une journée de farniente à Saint-Augustin !

Samedi 23 juin 2018, Pomme d’Amap organisait pour la seconde fois sa fête annuelle sur l’exploitation de Marc, histoire de profiter d’une agréable journée champêtre et ensoleillée, loin du béton et des voitures !

Outre les bientôt traditionnels BBQ, buffet à volonté et match de foot (remporté à nouveau haut la main par l’équipe italienne, à savoir les BIANCHI père et fils), le programme des festivités a été cette année largement étoffé, avec lancement de fusées à eau, badminton, tennis de table, jeux de société, dégustation de bières, toilettes sèches et même veillée à la belle étoile pour ceux restés campés !

Encore une fois un grand merci à Marc, Séverine, Léo et Chiara, mais aussi Lucille et Teddy, pour leur accueil, ainsi qu’à tous les participants pour leur bonne humeur et pour toutes les saveurs partagées.

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Visite à la Ferme de Bruno et Katya Fleury, samedi 9 juin 2018

Ce samedi 9 juin, nous étions invités, comme tous les adhérents des 35 AMAPs avec lesquelles Bruno et Katya Fleury travaillent, à visiter leur très jolie ferme dîte “de Fontenelle”, dans la commune de Saint-Mars-Vieux-Maisons, tout à l’Ouest de la Seine-et-Marne.

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Bruno a pris un grand plaisir à nous faire visiter son installation et ses terres alentours (plus de 50ha, étalés sur un magnifique vallon et survolés en permanence par les hirondelles), ainsi qu’à nous présenter ses nombreuses machines-outils qu’il connaît dans les moindres détails (trieuse, décortiqueuse, moulin, four, presse…).

Katya quant à elle nous a présenté ses levains et bien entendu, son four à bois, dans lequel elle cuit quotidiennement entre 140 et 150 pains, tous distribués dans le cadre de contrats AMAP !

Céréaliers et boulangers, Katya et Bruno assurent ainsi de A à Z et de manière quasi autonome toute leur production certifiée biologique, en prenant soin de mettre en pratique les fondamentaux de l’agroécologie, à savoir la rotation et la complémentarité des cultures, mais aussi de l’élevage en plein air.

A côté des champs de blé et d’épeautre, sont ainsi cultivés lentilles, pois et cameline, aussi appelée “sésame d’Allemagne” dont Bruno et Katya extraient une huile délicieuse. Et comme rien ne se perd et que tout se recycle, le son de blé et d’épeautre, les tourteaux et le fourrage servent à nourrir les poules et les bovidés (d’imposantes salers et de magnifiques highland cattles) qui participent ainsi à enrichir le sol avant remise en culture. La boucle est ainsi bouclée, et les intrants réduits au minimum (juste un peu d’essence pour les tracteurs, et un peu de chaux pour amender le sol en magnésium).

Aujourd’hui, Katya et Bruno consacrent un tiers de leur production céréalière à la fabrication des pains et donc au réseau des Amaps. Le reste de leurs stocks de grains et de farine est essentiellement vendu au fil de l’eau à une coopérative locale en filière biologique, beaucoup moins touchée par la baisse des prix que la filière traditionnelle…

Bref, une belle réussite qui ne manquera pas, on l’espère, de donner des idées à tous les gros céréaliers de Seine-et-Marne, souvent endettés, sous-payés et entraînés dans une course folle à la productivité !